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S'appuyant sur une sélection d'environ 200 artistes emblématiques de la scène urbaine contemporaine, l'auteur montre comment leurs oeuvres font référence à l'histoire de la création artistique occidentale. Il s'intéresse notamment aux codes formels et aux modes opératoires des artistes.
Diplômé en histoire de l'art à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et passionné d'art urbain Cyrille Gouyette travaille au musée du Louvre où il s'occupe d'éducation artistique et culturelle. Commissaire d'expositions, chroniqueur à ses heures, il est aussi conseiller artistique pour des réalisations d'oeuvres murales en extérieur à Paris, au M.U.R. Bastille, ou à Avignon. Iconophile aux goûts éclectiques, il milite pour une inscription de l'art urbain au rang des beaux-arts. Il est l'auteur aux éditions Alternatives de Sous le Street art, le Louvre (2019).
50 ans d'art urbain révèlent 5000 ans d'histoire de l'art...
Si certains artistes urbains revendiquent clairement leurs références à la tradition, d'autres semblent s'en détacher totalement. Pourtant, inconsciemment ou non, tous se nourrissent et s'inscrivent, par leur style, leur technique ou leur sujet, dans une histoire de l'art occidental qui débute à la Préhistoire.
Richement illustré, cet ouvrage nous révèle, à partir d'un vaste choix d'artistes emblématiques de la scène urbaine - plus de 120 parmi lesquels Ernest Pignon-Ernest, JR, Banksy, Astro, Levalet, D*Face, Madame... -, comment leurs oeuvres trouvent leurs corollaires à chaque époque et mouvement de l'histoire classique de l'art.
De Picasso, on reconnaît la découpe des silhouettes et la superposition des points de vue, si caractéristiques du génie espagnol qui inventa le cubisme. Pourtant, le traitement hyperréaliste des yeux et de la bouche appartient en propre au travail de son jeune compatriote, Belin. Ni citation ni détournement, il s'agit plutôt de l'appropriation d'une construction spatiale dans laquelle s'opère une nouvelle création artistique, originale et singulière. Si l'hommage du cadet au maître est évident, il nous permet une nouvelle lecture du cubisme.