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Séparée de son père vivant en Afrique par la crise sanitaire relative à la pandémie de Covid-19, Chimamanda Ngozi Adichie ne peut quitter les Etats-Unis pour lui faire ses adieux. Sous la forme de notes, l'écrivaine évoque le chagrin et la rage ressentis devant ce deuil impossible, saluant la mémoire d'un homme qui a traversé plusieurs époques de l'histoire du Nigeria.
Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l'amour et l'admiration qu'elle portait à son père explosent à chaque page. James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l'histoire du Nigeria. S'il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles à l'oeuvre de l'autrice, il s'est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l'université du Nigeria, mais surtout au père humble et affectueux qu'il était, son « dadounet originel ». La perte se voit ainsi transcendée par l'amour et la transmission.