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Exploration d'une polémique associée à la mémoire de S. Weil, relative à son antisémitisme présumé. Au fil de son rapprochement spirituel avec le christianisme, la philosophe a tenu des propos durs vis-à-vis du judaïsme, développant l'idée de purger la religion chrétienne de son empreinte juive au profit de sa composante grecque.
Simone Weil, une Juive antisémite ? . Éteindre les polémiques . Une polémique insistante poursuit la mémoire de Simone Weil à propos de l'« antisémitisme » présumé dont témoignerait sa pensée. Il est de fait que, dans le cadre de l'évolution spirituelle qui a conduit Simone Weil à se rapprocher du christianisme, elle a tenu des propos très durs sur la religion des Hébreux, puisque son projet était de purger la religion chrétienne de son empreinte juive au profit de sa composante grecque. Pareil antihébraïsme est-il assimilable à un quelconque antisémitisme ? La question continue régulièrement de faire couler de l'encre. Robert Chenavier, qui a dirigé l'édition des derniers volumes parus des Œuvres de Simone Weil, reprend méthodiquement le dossier, sur la base de sa connaissance intime de la pensée de l'auteure, afin de dissiper une bonne fois les sophismes et les interprétations biaisées qui alimentent cette accusation. Il examine en particulier, dans cette perspective, le texte de Simone Weil considéré comme le plus « antisémite », qu'elle rédigea à Londres, dans le cadre de son travail au sein des services de la France libre.. La mise au point qui fera durablement autorité sur le sujet..