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Roman policier auquel G. Perec travaillait à la veille de sa mort et dans lequel il poursuit son travail d'écriture, de jeux et de mise en abîme. L'ouvrage comprend, d'une part, ce que l'auteur avait déjà rédigé et qui recouvre onze des vingt-huit chapitres prévus, et, d'autre part, un abondant dossier de notes et de brouillons, permettant le déchiffrement du reste du livre.
« 53 jours » . Ce n'est pas un livre, ce sont des histoires qui se regardent. C'est un peu comme si on mettait un livre dans un miroir et puis, ce que l'on voit de l'autre côté du miroir, c'est le contraire. C'est l'image inverse.
G. P.. Publié à titre posthume en 1989, « 53 jours » est le roman sur lequel Georges Perec travaillait au moment de sa mort, le 3 mars 1982. Le livre comprend, d'une part, ce que l'auteur avait déjà rédigé, soit onze des vingt-huit chapitres prévus ; d'autre part, un abondant dossier de notes préparatoires et de brouillons, permettant un déchiffrement et une reconstitution de l'ensemble de l'histoire.. Une fois de plus, Perec ne se limite pas au romanesque. Le livre dépasse le simple récit policier : des intrigues parallèles, emboîtées, souvent non résolues, se greffent à la trame principale. Autant de faux-semblants, de fausses pistes qui viennent questionner la fiction et le rôle du lecteur.. C'est bien l'œuvre la plus énigmatique de l'auteur, et l'une des plus singulières. Une belle occasion d'assister à un mouvement arrêté dans son cours, un travail laissé sur la table, comme un aperçu du cerveau d'un des grands noms de l'Oulipo..