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Reprenant la question posée par E. Renan au XIXe siècle, l'historien se place dans une perspective planétaire afin d'examiner les raisons pour lesquelles le cadre national, espace d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté, loin de disparaître de l'horizon mondial, constitue toujours cette fiction utile, à travers laquelle les individus et les sociétés vivent et meurent.
Qu'est-ce qu'une nation ? . Une histoire mondiale . Oui, « Qu'est-ce qu'une nation ? ». On reprend ici la question posée au XIXe siècle par Ernest Renan en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l'histoire globale. Car rien n'y fait : la nation, qu'on disait moribonde, est plus vivante que jamais. On ne compte plus les mouvements de « libération nationale », de l'Écosse à la Catalogne, de la Palestine au Kurdistan. Sans la nation comme clé d'interprétation, l'histoire du monde depuis trois siècles serait incompréhensible. Sans elle, le destin des puissances d'aujourd'hui, des États-Unis à la Chine, de l'Inde à la Russie, deviendrait illisible. Il n'y a rien de plus mondial que le national. On la disait imaginée, voire imaginaire : elle est construite, assurément, mais ni plus ni moins que l'international, le monde ou l'humanité, toutes ces fictions utiles par et pour lesquelles les individus et les sociétés vivent et meurent. Quant à son imaginaire, il touche à l'essentiel, puisqu'il est celui d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté : un peuple y devient le Peuple.