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Cet essai offre une réflexion sur la mutation des formes de désir au XIXe siècle. Après la Révolution, le système marginalise la fille de joie et l'enferme dans des lieux clos. L'auteur étudie la cohérence qui s'instaure entre, d'un côté, la misère sexuelle, et de l'autre, les structures, les conduites, les discours et la politique autour de la prostitution, dès la fin du Seconde Empire.
Les filles de noce . Le « système français » mis en place au lendemain de la Révolution tend à marginaliser la fille publique et à l'enfermer dans une série de lieux clos (maison de tolérance, hôpital, prison, établissement de relèvement), invisibles de l'extérieur mais totalement transparents au regard policier. Il se révélera vite n'être qu'une utopie.. Dès la fin du Second Empire, la société voit l'émergence de nouvelles pratiques prostitutionnelles entre déclin du bordel et embourgeoisement d'une clientèle qui cherche désormais, avec les filles de noce, l'illusion de la séduction. L'essor de la maison de rendez-vous, l'attrait exercé par l'adultère vénal et la quête d'une intimité calquée sur le modèle conjugal témoignent, par la suite, de cette mutation des formes du désir..