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Le narrateur et sa famille déménagent dans l'hôtel de Guermantes. Après un voyage à Doncières où il retrouve son ami Saint-Loup, le narrateur commence à fréquenter les salons dont celui de la marquise de Villeparisis. Cette vie désormais mondaine sera renforcée par la disparition de sa grand-mère et l'absence de ses parents partis pour Combray. Le texte est accompagné d'un appareil critique.
«Etait-ce vraiment à cause de dîners tels que celui-ci que toutes ces personnes faisaient toilette et refusaient de laisser pénétrer des bourgeoises dans leurs salons si fermés ? Pour des dîners tels que celui-ci ? Pareils si j'en avais été absent ? J'en eus un instant le soupçon, mais il était trop absurde.. Ainsi s'interroge le narrateur, au sortir d'un diner chez la duchesse de Guermantes, qui lui a fait la surprise de l'inviter. De la mort de la grand-mère à l'annonce de celle de Swann, visites et surprises se succèdent dans ce volume où l'on découvre que le paillasson du vestibule des Guermantes n'était pas le seuil mais «le terme du monde enchanté des noms».. Au cours de divers déplacements en voiture, le narrateur réfléchit à la place que les heures perdues dans le monde devront tenir dans l'œuvre à faire. Et c'est dans le salon des Guermantes qu'il élabore une théorie de la composition qui semble bien être celle de A la recherche du temps perdu.. Cette édition a été préparée d'après l'édition originale de 1921 et en collationnant tous les documents autographes - brouillons, manuscrits, additions sur les dactylographies et corrections sur épreuves - qui ont formé les couches successives du texte.. E. D.-J.. Texte intégral.