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La différence entre la névrose et la psychose tient au fait que des structures fondamentales de l'ordre symbolique sont détruites dans la psychose, alors qu'elles sont simplement déformées dans la névrose. G. Pankow montre que les zones de destruction de l'image du corps chez les psychotiques correspondent à des zones de destruction dans leur structure familiale.
La psychanalyse freudienne classique, qui cherche d'abord à interpréter le refoulé névrotique, ne suffit pas pour aborder la psychose. Selon Gisela Pankow, le processus psychotique attaque le vécu du corps et/ou ses limites, et crée ainsi des failles dans l'élaboration symbolisante de la parole. Étudiant l'image du corps dans la psychose infantile, la psychose hystérique, la schizophrénie ainsi que dans certaines maladies psychosomatiques, elle montre que des lacunes dans l'image du corps vécu chez les psychotiques correspondent et s'articulent à des distorsions ou à des ruptures dans la structure familiale de ces malades.. Ces analyses la conduisent ainsi à concevoir une approche qui élargit le champ de la psychanalyse classique: il s'agit d'accéder, par le biais d'un élément médiateur, le modelage, au vécu du corps, à l'éprouvé du sensible informulable en mots, c'est-à-dire au domaine du psychiquement «non-représentable», pour tenter de le traduire en paroles symbolisantes.. Paru pour la première fois en 1977, augmenté lors de sa réédition en 1983, cet ouvrage se situe dans le prolongement des précédents travaux de Gisela Pankow, qui ont ouvert un nouveau champ théorique et thérapeutique pour le traitement psychanalytique des psychoses.
. Couverture: Dessin d'enfant, in Serge Baqué, Dessins et destins d'enfants, Hommes et Perspectives, 2000. © Hommes et Perspectives/Martin Media..