couverture

Mystère du capital : pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs ? (Le)

Soto, Hernando de

  • Éditeur : Flammarion
  • Collection : Champs
  • ISBN 9782081200777
  • Paru le 14 février 2007
  • 16,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Réflexion sur l'inadaptation au système capitaliste du cadre légal dans les pays du tiers-monde, en particulier du droit de la propriété, phénomène qui incite à un système de production hors de la légalité.

Quatrième de couverture

Le mystère du capital . Les pauvres du tiers monde sont plus riches qu'on ne le croit. Mais, explique Hernando de Soto, les biens qu'ils possèdent constituent un « capital mort », et ce à cause de l'inadaptation du système juridique de la propriété.. Au Pérou, par exemple, pour obtenir les documents rendant légale une fabrique textile équipée de deux machines à coudre, il faut effectuer dans les services administratifs un périple de 300 jours, à raison de 6 heures par jour... Le résultat n'est pas surprenant : les populations gonflent peu à peu les rangs du secteur « extralégal » - qui regroupe entre 50 et 75 % de la main-d'oeuvre des pays émergents.. Il faut donc mettre au point des processus de légalisation massive, en s'appuyant sur les règles consensuelles des clandestins eux-mêmes, pour savoir qui peut légitimement se dire propriétaire de quoi. Ce qui revient aussi à imiter ce qu'ont fait les pays occidentaux au cours des siècles passés, notamment les États-Unis qui, en régularisant la situation de millions de pionniers, ont su se transformer en une économie moderne.. La pauvreté n'est pas une fatalité. Pour changer le monde, il faut commencer par changer notre regard sur lui. Clair et bien étayé, Le Mystère du capital nous invite à cette conversion nécessaire.. « Une étude révolutionnaire. » (Jacques Marseille, Le Point). « Ce plaidoyer paradoxal pour un capitalisme populaire est servi par une vaste culture ; de Foucault à saint Thomas d'Aquin jusqu'à Viviane Forrester, tous sont invités à participer à un débat captivant. » (Alain Faujas, Le Monde).