couverture

Temps des femmes (Le)

Pour un nouveau partage des rôles

Méda, Dominique

  • Éditeur : Flammarion
  • Collection : Champs Actuel
  • 296 pages
  • ISBN 9782081212985
  • Paru le 2 avril 2008
  • 13,95 $ *
  • Études féministes

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Il y a presque dix ans, Dominique Méda faisait le constat suivant : les femme françaises travaillent de plus en plus, mais les institutions, les mentalités ne se sont pas encore adaptées à cette nouvelle réalité sociale. Qu'en est-il aujourd'hui ? Le temps des femmes est-il enfin advenu ? Pour la sociologue, le constat est, hélas, préoccupant. Les inégalités professionnelles entre hommes et femmes ont cessé de se réduire, l'écart des salaires reste significatif (près de 25 %), le temps partiel - qu'il soit choisi ou subi - concerne majoritairement les femmes, lesquelles, par ailleurs, accèdent toujours aussi peu aux postes de responsabilité. Pourquoi cette piètre performance de la France ? Comment expliquer cette résistance à des changements que d'autres pays - nos voisins nordiques par exemple - ont menés avec succès ? Que faire pour relancer une dynamique qui paraît d'autant plus grippée qu'elle ne relève pas de l'urgence sociale ? Dominique Méda en appelle à une véritable révolution mentale : il faut inciter les hommes à s'impliquer davantage dans la prise en charge des enfants, déspécialiser les rôles - notamment pour les tâches ménagères -, et reconnaître que certaines activités, jugées peu productives comme tout ce qui touche au care, au soin d'autrui, sont une richesse pour notre pays. Cette révolution est à notre portée.

Biographie de l'auteur.e

Professeure de sociologue à l’université Paris-Dauphine et titulaire de la chaire « Reconversion écologique, travail, emploi, politiques sociales » au Collège d’études mondiales, Dominique Méda est ancienne élève de l’ENS, de l’ENA, et agrégée de philosophie. Également disponible en Champs : Le Temps des femmes (n° 780), Qu’est-ce que la richesse ? (n° 462) et Le Travail : une valeur en voie de disparition ? (n° 400).