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« L’idée de Narcisse, d’Agrippine et de Néron, l’idée si noire et si horrible qu’on se fait de leurs crimes, ne saurait s’effacer de la mémoire du spectateur », écrit Saint-Évremond en 1670.Si Britannicus a de quoi décontenancer, tant au XVIIe siècle qu’aujourd’hui, c’est que la violence et la noirceur des personnages mènent le tragique à son paroxysme, et l’humain à ses dernières limites. En nous montrant le début du règne de Néron et sa perversité terrifiante, Racine nous fait en effet assister, selon ses propres termes, à la naissance d’un « monstre ».