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Panorama d'un demi-siècle de peinture mexicaine. L'historien de l'art met en lumière les conséquences de la révolution de 1910 sur une avant-garde très politisée, qui, marquée par l'impact du cubisme, sut développer un style national à la fois moderne et enraciné dans les traditions amérindiennes. Le propos est illustré de reproductions, de documents et de citations d'artistes et de critiques.
« La meilleure synthèse historique et critique. »
México en el arte, Octavio Paz . Après des siècles d'une culture riche et complexe, le Mexique semblait avoir perdu son originalité à partir de la conquête espagnole. Son histoire coloniale tourmentée s'achève en 1910 avec le déclenchement d'une grande révolution au terme de laquelle le pays va retrouver son dynamisme.. Pour un accès au plus grand nombre, on développe l'éducation, on récuse l'art élitiste et on privilégie la gravure et la peinture murale. Dans les lieux publics, Rivera, Orozco et Siqueiros créent de vastes fresques flamboyantes qui révolutionnent l'esthétique et surprennent le monde. Plus réservés, le peintre Carlos Mérida, le graveur Leopoldo Méndez ou le sculpteur Germán Cueto n'exaltent pas moins la culture populaire sans renoncer aux acquis de l'avant-gardisme européen ou local (le stridentisme !). Ce mouvement général ne gênera pas cependant l'activité de créateurs indépendants parfois proches du surréalisme et dignes héritiers des joyeuses parades de squelettes de Posada ; nommons les méconnus Jean Charlot, María Izquierdo et l'inventif Rufino Tamayo, sans oublier la désormais célèbre Frida Kahlo.. Enfin, les années 1950 voient de tout jeunes artistes amorcer un tournant qu'on nommera la ruptura, pour se libérer de l'autorité d'aînés qui peinent à se renouveler. José Luis Cuevas, Enrique Echeverría, Manuel Felguérez et leurs amis nous entraîneront alors vers le XXIe siècle avec dextérité, couleur et humour.. 286 illustrations en couleur témoignent de cette prodigieuse renaissance..