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Chez Jean Moulin, la grandeur allait de soi, écrit André Malraux vingt ans après sa disparition. Vingt-cinq jours clés, vingt-cinq journées particulières ont façonné le destin du grand résistant, dont la vie fut tragiquement écourtée à 44 ans. Une vie magnifiée par la passion et l’amour de la liberté. Mais aussi par le devoir.Né en 1899 à Béziers dans une famille unie et très attachée aux valeurs humanistes, Jean Moulin s’engage à servir la république à travers ses fonctions dans l’administration. Tour à tour sous-préfet, préfet, puis attaché ministériel, il agrémente ses loisirs de sa passion pour l’art, affûte son talent de dessinateur dans les colonnes des grands journaux. Il aime la vie parisienne ; les nuits des années folles au cœur de la capitale font son enchantement.Est-ce auprès des artistes qu’il a appris à regarder le monde? Avant l’Espagne et le Front populaire, le 6 février 1934 lui ouvre les yeux sur l’histoire en marche.L’historienne Bénédicte Vergez-Chaignon éclaire les «grandes heures» de ce parcours où l’on découvre un homme pétri d’enthousiasme, amoureux, un grand sportif passionné de voitures, d’avions, de ski, que son goût certain pour le bonheur et une haute conception de ce que devait être la France ont encouragé à défendre ses valeurs, à résister – naturellement.
Docteur en histoire, Bénédicte Vergez-Chaignon est spécialiste de l’histoire de Vichy et de la Collaboration. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Son livre sur Pétain a reçu en 2015 le prix de la meilleure biographie (Le Point) et le Grand prix de la biographie politique (Le Touquet).