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Depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, nous vivons dans une ambiance détestable que la classe politique, par cynisme ou par simple bêtise, a contribué à rendre plus détestable encore en favorisant ce que Spinoza appelle les passions tristes – la jalousie, le ressentiment et, surtout, la peur. Le pouvoir de ces passions est terrifiant. On ne peut évidemment pas y faire efficacement obstacle en publiant des articles dans les journaux. Mais il est des moments, en dehors de toute considération d’efficacité, où se taire, quand on a le privilège de pouvoir s’exprimer, devient une faute. Jérôme Ferrari.
Jérôme Ferrari est agrégé de philosophie et titulaire d'un DEA d'ethnologie. Professeur de philosophie d'abord au lycée international d'Alger, puis au lycée Fesch d'Ajaccio ( ses parents sont corses), depuis la rentrée 2012, Jérôme Ferrari exerce son métier d'enseignant ainsi que de conseiller pédagogique au Lycée français d'Abou Dhabi (Émirats arabes unis). En 2003, il publie son premier roman, Aleph Zero, aux éditions Albiana (Ajaccio) qui avaient déjà fait paraître son recueil de nouvelles Variétés de la mort. En 2007, il publie chez Actes Sud Dans le secret, qui sera suivi de Balco Atlantico (2008) puis d'Un dieu un animal (2009). Après le Prix France Télévisions en 2010 et Prix Landerneau pour Où j'ai laissé mon âme, en 2012, son roman Le sermon sur la chute de Rome est l'un des événements de la rentrée littéraire finalement couronné par le Prix Goncourt. Depuis la rentrée 2015, il enseigne la Philosophie en hypokhâgne, au lycée Giocante de Casabianca de Bastia.