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En étudiant les ambiguïtés et la complexité du consentement ainsi que leurs causes, la philosophe propose une réflexion sur la soumission des femmes, envers caché de la domination masculine, afin de mieux l'abolir.
Née en 1985, Manon Garcia est normalienne, agrégée, docteure en philosophie et spécialiste de philosophie féministe. Elle enseigne à l'université de Yale. Son dernier livre, La Conversation des sexes (Climats, 2021), est consacré au problème du consentement sexuel.
On ne naît pas soumise, on le devient
Même les femmes les plus féministes se surprennent à aimer le regard conquérant des hommes sur elles ou à préférer des tâches ménagères à des activités censément plus épanouissantes. Ces désirs sont-ils incompatibles avec leur indépendance ?
Les scandales sexuels qui ont agité le monde ces dernières années ont jeté une lumière crue sur l'envers de la domination masculine : le consentement des femmes à leur propre soumission. Tabou philosophique et point aveugle du féminisme, la soumission des femmes n'est jamais analysée en détail, dans la complexité des existences vécues. Sur les pas de Simone de Beauvoir, Manon Garcia s'y attelle avec force, parce que comprendre pourquoi les femmes se soumettent est le préalable nécessaire à toute émancipation.