couverture

Alexandre Ier

Rey, Marie-Pierre

  • Éditeur : Flammarion
  • Collection : Grandes biographies
  • ISBN 9782082101073
  • Paru le 10 février 2009
  • 59,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Histoire des vingt-cinq ans de règne d'Alexandre Ier (1777-1825), petit-fils de Catherine la Grande et vainqueur des armées napoléoniennes. Analyse la personnalité de ce tsar qui a été considéré soit comme un être faible soit comme un calculateur qui aurait participé à l'assassinat de son père l'empereur Paul et examine les légendes qui courent sur lui.

Quatrième de couverture

Alexandre Ier . Du tsar Alexandre Ier, son éternel rival, Napoléon en exil disait à Las Cases : « Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe. » Napoléon est bien mort à Sainte-Hélène, en 1821 ; mais Alexandre le suivit dans la tombe dès 1825, à l'âge de quarante-huit ans. Et sa disparition brutale, survenue dans des circonstances troublantes, ajouta encore au mystère de celui que ses contemporains appelaient le « sphinx ». S'appuyant sur des archives jusque-là négligées et sur des documents inédits, cette biographie éclaire d'une lumière nouvelle le destin complexe d'Alexandre. Marie-Pierre Rey peint ainsi l'enfance du grand-duc, né en 1777, une enfance couvée et régie par sa grand-mère, Catherine II ; elle décrit son accession au trône en 1801, à la mort de son père, le tsar Paul Ier, assassiné sauvagement par des officiers dont Alexandre fut le complice. Cette note tragique qui ensanglante le début de son règne est vite oubliée, tant le bel empereur sait se faire aimer de sa Cour et de son peuple. Mais la volonté de réforme dont témoigne Alexandre est bientôt occultée par son duel avec Napoléon, qui culmine avec l'invasion de la Russie par la Grande Armée et l'incendie de Moscou en 1812. Sur cet échiquier titanesque qu'est alors l'Europe tout entière, le jeune tsar, d'abord craintif face à « Buonaparte », devient une pièce centrale, il est au coeur des manoeuvres diplomatiques qui se succèdent parallèlement au fracas des batailles... et peut ainsi entrer dans Paris, vainqueur, au printemps 1814. La gloire, pourtant, Alexandre en est las : à mesure que les années passent, c'est son salut qui préoccupe toujours plus le tsar, une obsession qui prend d'étranges chemins, puisqu'il envoie à Rome, peu de temps avant de mourir, un émissaire secret chargé de sonder le pape sur le rapprochement des Églises d'Orient et d'Occident. L'enquête de sa biographe dans les archives du Vatican notamment montre que la tentation catholique a bien effleuré le tsar Alexandre... Est-il vraiment mort, d'ailleurs, en 1825 ? Le doute subsiste... .