couverture

Droit de mentir? : Constant ou Kant?

Boituzat, François

  • Éditeur : PUF
  • Collection : Philosophies
  • ISBN 9782130451235
  • Paru le 1 janvier 1993
  • 19,95 $ *

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Résumé

Est-il permis de mentir afin de sauver la vie d'un ami? L'étude de ce problème casuistique permet à B. Constant de dénoncer l'arbitraire attaché, en morale, à la prohibition inconditionnée du mensonge. Kant revient sur cette question en mettant au jour l'inanité de la polémique engagée par son contradicteur.

Quatrième de couverture

Est-il permis de mentir afin de sauver la vie d'un ami ? L'étude de ce problème casuistique permet à Benjamin Constant de dénoncer l'arbitraire attaché, en morale, à la prohibition inconditionnée du mensonge.

Au plan politique, l'examen de ce cas est pour lui l'occasion de dénoncer les excès auxquels a conduit l'application directe des principes de 1789 : la Terreur de 1793 et, par contrecoup, la réaction royaliste de 1795. De ce point de vue, développé en 1797 dans Des Réactions politiques, seule une politique de compromis permettrait de défendre les principes de la Révolution française, et de soustraire la république établie au mouvement de balancier qui entraîne le processus révolutionnaire.

Impliqué par Constant dans cette discussion, Kant revient sur la question du mensonge dans un article, «D'un prétendu droit de mentir par humanité», où il met au jour l'inanité de la polémique engagée par son contradicteur. Invitant à interroger la doctrine des «principes intermédiaires», sa réponse oblige en retour à réfléchir de façon concrète sur les problèmes de la raison pratique.