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Si une philosophie mérite d'être qualifiée de chrétienne, celle de Fénelon peut y prétendre. Il fut l'ardent défenseur du quiétisme dans Explication des maximes des saints (1697). L'auteur, spécialiste de Fénelon, s'interroge sur les rapports qu'entretiennent foi et raison dans la pensée de ce post-cartésien.
Par-delà la célèbre querelle du «quiétisme» qui opposa, à la fin du XVIIe siècle, l'archevêque de Cambrai, tenant du «pur amour», à l'évêque de Meaux, l'ouvrage montre en quoi si jamais une philosophie mérita d'être qualifiée de chrétienne, c'est bien celle de Fénelon - au risque de son anéantissement... Mort ou transfiguration ? Quel rapport entretiennent donc foi et raison dans cette pensée postcartésienne, critique à certains égards vis-à-vis de celle de Malebranche, mais qui fut, elle aussi, taxée de spinozisme ?. Et qu'est-ce que la «science des saints» ? Qu'en est-il de l'état de passiveté déjà prôné dans le Gnostique de saint Clément d'Alexandrie ? La psychologie s'ouvre sur la théologie. L'auteur, consciente de la gageure que représente l'élaboration de toute formalité mystique, pose ici quelques jalons..