* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Départageant le licite de l'illicite, le critère du consentement suffit-il pour légitimer un acte ou une conduite ? Quels liens y a-t-il entre autonomie, liberté et dignité ? Peut-on prôner une morale du consentement en refusant toute interférence de la réalité ? L'auteure veut mettre en évidence les enjeux des débats actuels autour du consentement et de l'autonomie.
Je consens, donc je suis... . Éthique de l'autonomie . La modernité se flatte de n'avoir gardé, comme critère départageant les actes licites et illicites, que le consentement des individus. Mais qu'entend-on par consentement ? Suffit-il à déterminer la légitimité d'un acte ou d'une conduite ? Est-il toujours une expression de l'autonomie personnelle ?. Un débat très animé oppose aujourd'hui ceux qui, au nom de la liberté la plus totale, défendent le consentement sans s'interroger sur les déterminations sociales, culturelles, économiques et psychologiques des choix individuels, et ceux qui, au nom de la dignité de la personne, excluent a priori la notion de consentement.. S'appuyant sur des exemples caractéristiques des questions que posent la vie sexuelle et l'éthique médicale contemporaines, l'auteur de cet essai engagé montre qu'il est parfaitement possible à chacun de décider de ce qui est bon pour lui sans pour autant oublier que la liberté humaine est toujours inscrite dans la réalité de la vie, et qu'elle n'a de sens et de valeur que lorsqu'elle s'articule à la responsabilité..