couverture

Philosophie d'Emmanuel Levinas : métaphysique, esthétique, éthique (La)

Salvatore Schiffer, Daniel

  • Éditeur : PUF
  • Collection : Fondements de la politique Intervention philosophique
  • ISBN 9782130561569
  • Paru le 13 août 2007
  • 29,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Cette analyse de l'oeuvre de Levinas, tant dans sa critique de l'ontologie selon Heidegger que dans le débat avec Sartre et la phénoménologie, est complétée d'un entretien inédit entre l'auteur et Emmanuel Levinas, peu avant sa mort, une méditation philosophique sur la vie.

Quatrième de couverture

Ce livre opère une lecture transversale de l'oeuvre de Levinas afin de mettre en évidence la manière dont le penseur a profondément modifié, sur le plan conceptuel, l'approche des trois disciplines majeures de la philosophie : la métaphysique, l'esthétique et l'éthique.. En ce qui concerne la métaphysique, le débat fondamental avec Heidegger est principalement abordé à travers la déstabilisation que Levinas fait subir, à l'intérieur d'Être et Temps, à l'analytique du «Dasein», dans l'examen des notions de «monde», d'«essence» et d'«existence», de «transcendance», de «triple structure du souci», de «néant» et d'«angoisse», de «l'être pour la mort».. Cette critique de l'ontologie heideggérienne ouvre la pensée de Levinas sur un domaine qui a été peu analysé jusqu'à présent : l'esthétique. Celle-ci engage en particulier l'examen, sur le plan phénoménologique, du rapport à Sartre, Merleau-Ponty et Blanchot. Loin de frapper l'art du sceau du rejet, sinon du mépris, ainsi qu'on l'a parfois soutenu, c'est une véritable fonction ontologique que Levinas attribue à l'art, dès lors qu'il y perçoit, dans ce qu'il définit comme un «entretemps», la «structure sensible de l'être».. Son éthique, quant à elle, s'efforce de dépasser, via notamment les notions de «visage», d'«infini» et de «dia-chronie», mais en se référant à Bergson également, les catégories traditionnelles dans lesquelles le rapport à autrui a été pensé ou, plutôt, esquivé.. Ce livre, enfin, entend toucher le point névralgique de l'oeuvre dans la notion de «transcendance». Celle-ci a un contenu primitif métaphysique, mais acquiert, comme «transascendance», une dimension éthico-théologique essentielle, et comme «transdescendance», une portée esthétique majeure..