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En se fondant sur l'étude de trois créateurs de mode, l'auteur étudie les fonctions sociales de la mode depuis les années 1970 en France. Il utilise l'imaginaire déployé par le vêtement pour accéder à l'imaginaire global de la société et comprendre les différents groupes qui s'affirment à travers le vêtement dans le champ social.
La frivolité essentielle . ¤ « On admet volontiers que l'on peut lire l'ambiance d'une époque par sa littérature, son cinéma ou, d'une manière générale, par l'ensemble de ses créations artistiques. Pourquoi ne la lirait-on pas par ses vêtements ? Parce que le vêtement entretient un rapport plus direct avec le corps et concerne un plus large public, sa valeur heuristique promet même d'être supérieure. Simplement cette lecture est moins simple et moins immédiate qu'on pourrait de l'imaginer. Mais si l'on d'en donne les moyens, elle permet d'aller bien au-delà de banales constatations et de pénétrer très profondément sous la surface sociale pour livrer, indépendamment de toute autre considération, les craintes et les aspirations qui caractérisent une société. ». ¤ En quoi un vêtement peut-il modifier un comportement ou déterminer une identité ? Quelle est la fonction sociale de la mode ? Dans quelle mesure les images de la mode révèlent-elles l'état d'une société ? C'est ce que cet ouvrage s'efforce d'élucider, notamment en engageant une réflexion de fond sur la nature et le statut de l'élégance à l'époque contemporaine..