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Dans cet essai paru en 1968, G. Hardin montre que le libre accès à une ressource épuisable conduit à sa surexploitation et donc à sa disparition. Il explique ainsi que le progrès technologique n'est pas une solution pour la gestion des biens communs mais au contraire un accélérateur de leur épuisement. Il insiste sur l'urgence de légiférer à ce sujet.
La tragédie des communs . Paru en 1968, The Tragedy of the Commons est considéré aujourd'hui comme l'une des contributions majeures de la pensée écologique. Cet essai fondateur est ici traduit pour la première fois dans son intégralité. Garrett Hardin y explique ce qu'il appelle la logique ou la mécanique des communs et son issue tragique : comment une situation de libre accès à une ressource limitée, et pour laquelle la demande est forte, mène inévitablement à sa surexploitation puis à sa disparition. Passé un certain seuil numérique et démographique, la poursuite rationnelle par chacun de son intérêt débouche sur la destruction du bien communément utilisé. Dans une telle situation, le progrès technique devient alors un accélérateur d'épuisement irréversible, et non plus une réponse à un problème. Dès lors, il apparaît que certains problèmes ne disposent d'aucune solution technologique, et que les biens communs demandent une gestion et une législation particulières, devenues urgentes. Face aux défis de l'Anthropocène, l'essai de Garrett Hardin reste plus que jamais d'actualité..