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Un portrait de Diogène de Sinope, pourfendeur des théoriciens de la philosophie et fondateur du cynisme. L'auteur retrace le parcours de celui qui fut tour à tour citoyen de Sinope, étranger en exil, esclave asservi par des pirates crétois puis affranchi.
Maître de conférences en histoire ancienne à l'université Rennes 2 et chargé de cours à l'Université libre de Bruxelles, Jean-Manuel Roubineau est notamment l'auteur aux Puf des Cités grecques (VIe-IIe siècle av. J.-C.). Essai d'histoire sociale (2015), couronné du Prix du livre d'histoire de l'Europe 2016, et de Milon de Crotone, ou l'invention du sport (2016).
Diogène
Platon le présentait comme un « Socrate devenu fou ». Les extravagances de son comportement et son franc-parler en ont fait une légende. Philosophe atypique, transgressé, Diogène ne s'est soumis à aucune norme sociale mais s'il est demeuré, depuis le IVe siècle av. J.-C., une figure de la culture occidentale, c'est avant tout pour son rôle dans la naissance d'un courant philosophique majeur, le cynisme. Adepte d'une philosophie en actes, il choisit de mener une existence de mendiant, prône le retour à la nature et dénonce sans relâche les artifices de la vie en société.
Jean-Manuel Roubineau dresse le portrait de ce penseur aux mille vies, successivement citoyen de Sinope, étranger en exil à Athènes, esclave asservi par des pirates, affranchi. Il éclaire la destinée d'un personnage à la radicale singularité qui, refusant toutes les appartenances, se déclara citoyen du monde et inventa un nouvel idéal : le cosmopolitisme.