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Le philosophe français adresse un vade-mecum à l'attention des désenchantés du communisme des années 1970. Confronté au reflux de mai 1968 et aux renoncements du Parti communiste, il se livre à une critique des écrits d'A. Gramsci et de l'eurocommunisme, appelle à revivifier le marxisme et achève, dans ce but, d'énoncer les conditions concrètes de la révolution.
Que faire ? . Que faire ? Telle est la question que se posa Lénine en 1901, alors qu'il éprouvait des doutes sur la capacité révolutionnaire du monde ouvrier russe. Soixante-dix-sept ans plus tard, Louis Althusser décide de se l'adresser aussi. Confronté au reflux de Mai 68 et aux renoncements successifs du Parti communiste, il souhaite offrir à ses lecteurs un bref vade-mecum pour la révolution à venir. Un vade-mecum ramassé et tranchant, brillant et nerveux, tout entier tourné vers un objectif : parvenir à organiser la lutte de la classe ouvrière, de telle sorte qu'elle puisse l'emporter sur la classe bourgeoise. Pour Althusser, c'est l'occasion d'une critique virtuose des écrits d'Antonio Gramsci et de l'eurocommunisme, qui séduisent alors de nombreux marxistes. Mais c'est surtout l'opportunité de tenter de dire, en quelques pages, ce qu'il n'avait pas réussi à énoncer ailleurs : quelles conditions concrètes il faut satisfaire pour qu'enfin la révolution ait lieu. Laissé inachevé, il est publié ici pour la première fois..