couverture

Primauté du vivant

Essai sur le pensable

Bourg, Dominique

  • Éditeur : PUF
  • 332 pages
  • ISBN 9782130818267
  • Paru le 22 novembre 2021
  • 43,95 $ *

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Résumé

Essai défendant un monisme réflexif devant les chocs et effondrements en cours ou à venir. Si la modernité se fonde sur la définition de la nature comme agrégats de particules mécaniques, les conséquences de cette option philosophique quelques siècles plus tard sont problématiques, les dualismes de la société moderne apparaissant comme insurmontables. Un plaidoyer pour la subjectivité humaine.

Biographie de l'auteur.e

Dominique Bourg, philosophe des sciences et professeur des universités, est l'auteur de nombreux ouvrages sur la pensée écologique, l'un des derniers étant Le marché contre l'humanité (Puf, 2019). Il dirige et anime la revue en ligne lapenséeécologique.com

Sophie Swaton, philosophe et économiste, enseigne à l'université de Lausanne. Conceptrice du revenu de transition écologique, elle préside la Fondation Zoein et son Institut de recherche consacré au paradigme de civilisation émergent.

Tous deux codirigent aux Puf la collection « L'écologie en question ».

Quatrième de couverture

Primauté du vivant

La Modernité occidentale est née de l'affirmation que la nature se réduisait à un agrégat mécanique de particules inertes, auquel les êtres humains étaient par nature et par destinée étrangers, puisque seuls au monde capables de penser. Quelques siècles plus tard, les pratiques toujours plus nocives entraînées par un tel dualisme hommes/nature nous placent face à la réalité de catastrophes « naturelles » hors normes, de chocs phénoménaux et d'effondrements successifs, aussi bien du vivant que du sens : l'essor impulsé par le mécanicisme moderne a fini par susciter les conditions de son propre dépassement, en rendant insoutenables ses conséquences environnementales et sociétales.

En retraçant ce retournement, cet ouvrage montre comment notre époque commence à comprendre à la fois que le vivant est un tout, et que ce tout pense - car la pensée habite effectivement l'ensemble du vivant, depuis les animaux jusqu'aux végétaux en passant par le minéral : alors que l'on a cherché à réduire la pensée et le pensable aux seules représentations subjectives humaines, ils ne cessent d'affleurer de toutes parts.

Explorant l'idée que la pensée est indissociable du vivant et en en cherchant de premiers indices chez des philosophes tels que Spinoza, Nietzsche et Bergson, Dominique Bourg et Sophie Swaton posent les fondements d'une philosophie de l'écologie indispensable au réenchantement du monde monde.