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Le thème de la violence de masse étudié dans les témoignages littéraires de Primo Levi ou Varlam Chalamov, mais aussi dans les oeuvres de fiction de J. Littel ou Y. Haenel. L'auteur analyse la portée des différents messages, aborde la notion de droits de l'homme, puis examine le rapport entre fiction et histoire, en s'interrogeant sur la prééminence de l'exigence éthique du témoignage.
Exterminations et littérature . Les témoignages inconcevables . Élaboré depuis la Seconde Guerre mondiale par des survivants de l'extermination, le témoignage littéraire des violences politiques de masse va, par son ambition éthique, au rebours des conceptions cyniques ou décoratives de l'art. Il bouleverse les catégories de la philosophie du langage : les faits deviennent inséparables des valeurs, le style de la recherche de la vérité. Au-delà du « devoir de mémoire », le témoignage refonde la notion de littérature mondiale autour des valeurs des droits de l'homme.. Après la mort des témoins, toutefois, nombreux sont les auteurs à considérer que la fiction est supérieure à l'histoire. Faux témoignages ou romans historiques occupent désormais le devant de la scène littéraire. L'esthétisation de la violence l'emportera-t-elle sur l'exigence éthique du témoignage ?. Prenant notamment appui sur les textes de Primo Levi, de Jean Améry et de Varlam Chalamov, François Rastier étend son analyse aux oeuvres d'auteurs tels que Jorge Semprún, Jonathan Littell ou Yannick Haenel, et interroge la « déconstruction » de l'histoire et de la littérature..