couverture

Vivable et l'invivable

Une conversation à l'initiative d'Arto Charpentier et Laure Barillas

Butler, Judith

  • Éditeur : PUF
  • Collection : Questions de soin
  • 79 pages
  • ISBN 9782130827450
  • Paru le 21 juin 2021
  • 22,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Issu d'une séance à l'Ecole normale supérieure, un dialogue dans lequel J. Butler critique les normes qui rendent les vies précaires et invivables tandis que F. Worms revendique ce qu'il appelle un vitalisme critique pour lequel tout ce qui cause la mort relève de la vie. Tous deux considèrent la différence entre le vivable et l'invivable comme le fondement critique pour une pratique du soin.

Biographie de l'auteur.e

Judith Butler est professeure de littérature comparée à l'Université de Californie à Berkeley et titulaire de la Chaire Hannah Arendt de l'European Graduate School de Saas-Fee (Suisse). Elle est notamment l'autrice de Trouille dans le genre (La Découverte, 2006), Vie précaire (Amsterdam, 2005) ainsi que, aux Puf, du Récit de soi (2007) et de Sujets du désir (2011).

Frédéric Worms enseigne la philosophie contemporaine à l'ENS, dont il est directeur-adjoint. Il est membre du Comité consultatif national d'éthique. Il est l'auteur, récemment, du Moment du soin (2e éd. Puf. « Quadrige », 2021), de Pour un humanisme vital : lettres sur la vie, la mort, le moment présent (Odile Jacob, 2019) et de Vivre en temps réel (Bayard, 2021).

Quatrième de couverture

L'invivable est la pointe extrême de la souffrance et de l'injustice humaines. Mais qu'est-ce que l'invivable ? Comment le définir ? Et comment s'en prémunir et le réparer ?

Tel est l'objet de ce dialogue entre Judith Butler et Frédéric Worms, à la charnière de la vie et de la politique aujourd'hui. Là où Judith Butler critique les normes qui rendent des vies précaires et invivables, Frédéric Worms revendique un « vitalisme critique », pour lequel l'épreuve de l'invivable révèle ce qui est vital pour nous.

Tous deux voient dans la différence entre le vivable et l'invivable le fondement critique d'une pratique contemporaine du soin. Le soin et le soutien, dans toutes leurs dimensions, rendent la vie humaine vivable, c'est-à-dire « plus que vivante ». Pour le comprendre, il faut s'appuyer sur les pratiques concrètes des humains confrontés à l'invivable, les réfugiés dans le monde contemporain, les témoins et les écrivains des violations du passé. Ils nous apprennent ce qui dans l'invivable est insoutenable, mais aussi indubitable, et ce qui permet d'y résister.

Un dialogue transcrit et traduit d'une séance tenue à l'École normale supérieure, tissé de rigueur critique, de respect mutuel et d'humour vivant.