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Réflexion critique sur la volonté humaine de sanctuariser la nature en la préservant des activités humaines. Considérant que la plupart des animaux des espaces naturels mènent une vie de souffrance marquée par la faim, la soif, le froid, la peur des prédateurs ou encore les maladies, l'auteur plaide pour une écologie interventionniste visant à diminuer toute forme de souffrance sur Terre.
Faut-il sauver l'ours blanc ? . Essai sur la transformation de la nature . Il est souvent question aujourd'hui de protéger la nature (le vivant, les animaux sauvages, la biodiversité, les écosystèmes...). Pourtant, dans les espaces naturels, les animaux souffrent très fréquemment de faim, de soif, de froid, de parasites, de blessures ou encore de maladies, quand ils ne se font pas dévorer par des prédateurs. Dans ces conditions, pourquoi vouloir à tout prix sanctuariser la nature ? Pourquoi ne pas plutôt entreprendre de la transformer pour le bien-être des animaux, à l'instar de ce que l'on fait pour les humains ? Contre une écologie qui voudrait préserver la nature des activités humaines, Thomas Lepeltier défend ainsi une démarche éthique qui nous conduit à y intervenir et à la modifier. De la même manière que l'on vient en aide à des humains en souffrance, il n'y a en effet aucune raison, si on en a les moyens, de ne pas assister les animaux sauvages quand ils souffrent et de ne pas transformer leur espace de vie pour accroître leur bien-être. C'est là une question éthique fondamentale : comme le montre ce livre, pour diminuer la souffrance sur Terre, mieux vaut transformer la nature que la préserver telle quelle..