couverture

Consentir, ou céder à la nécessité

Messu, Michel

  • Éditeur : PUF
  • ISBN 9782130833550
  • Paru le 10 mai 2022
  • 27,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Des observations de M. Godelier relatives aux rites d'initiation dans la société des Baruyas à celles des historiens des moeurs des XIXe et XXe siècles, le sociologue interroge les usages sociaux dans lesquels intervient la notion de consentement, notamment dans les rapports sexuels.

Quatrième de couverture

Consentir, ou céder à la nécessité . Après les succès médiatiques des ouvrages de Vanessa Springora et Camille Kouchner, cet essai revient sur ce que consentir veut dire. Entre vouloir explicitement et refuser catégoriquement, il y a le consentement. Consentir, comme l'analysait le philosophe Paul Ricoeur, c'est céder à une nécessité. Dans le contexte actuel, transformer le consentement en l'expression d'une volonté libre et éclairée, c'est créer une fiction dont les usages sociaux peuvent varier, du contrat juridique au combat idéologique et politique : le consentement, d'évidence tacite qu'il était, tend ainsi à devenir une exigence explicite de rapports humains pensés comme transparents.. Dès lors, Michel Messu interroge en socio-anthropologue les usages sociaux dans lesquels entre cette notion. Des observations de Maurice Godelier relatives aux rites d'initiation dans la société des Baruyas jusqu'à celles des historiens des moeurs des XIXe et XXe siècles, il constate la fonction discrète du consentement, notamment dans les rapports sexuels. Le rendre manifeste, comme il est exigé aujourd'hui, fait jouer au consentement un tout autre rôle dans l'économie des échanges humains : il devient un enjeu normatif, porté par un néo-féminisme qui s'est écarté du féminisme des droits universels..