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Cet essai part du constat que le débat sur la fin ou la crise de l'art ne pourra avancer tant qu'on n'aura pas revisité la conception dominante de ce qu'est l'art. La thèse dominante depuis Barthes et le structuralisme qui l'assimile à un langage apparaît dangereuse à l'auteur, qui démontre que l'art est une forme de communication. Il renouvelle ici l'approche des questions majeures du domaine.
«L'art est en crise», «l'art se meurt».. Ces lieux communs catastrophistes reflètent un attachement crispé à une conception révolue de l'art, et le désarroi de l'intelligence face à sa dématérialisation : une transformation majeure en forme de défi, que ce livre s'attache à relever dans un esprit positif. Il y va, inévitablement, d'une re-définition de l'art.. Tout d'abord, il convient d'affranchir ce dernier de toute confusion avec le monde des choses, oeuvres comprises. Ensuite, processus de communication sans fin et ouvert, l'art ne doit pas être confondu avec la technique ; il se rapproche bien davantage de la communication linguistique.. Comme elle, il est fluide ; il suppose des producteurs et des récepteurs ; comme elle, il a comme objet majeur de produire du sens, de le réactiver et de le renouveler sans fin ; comme elle enfin, il est inséparable de l'intersubjectivité humaine.. Pour autant, l'art se distingue de la communication linguistique courante : en quoi ? Le clarifier est une nécessité, pour qui voudra participer à cette transformation de l'art, c'est-à-dire la vivre et en comprendre les enjeux..