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Une réflexion consacrée à la force du récit narratif qu'il s'agisse de roman, de film ou de série télévisée. L'auteur explore le plaisir de la narration d'un point de vue anthropologique et illustre son propos d'exemples tirés de l'oeuvre de Zola, Proust ou encore Duras.
Qu'est-ce qui nous pousse à ouvrir la première page d'un livre ? à entrer dans une salle de cinéma ? à entamer le visionnage d une série ? Plus encore : une fois établi le premier contact avec le récit, pourquoi, dans la plupart des cas, avons-nous tant de mal à le lâcher ? Et comment expliquer ce sentiment de vague tristesse qui nous saisit parfois au dénouement, quand nous sommes obligés d'abandonner un monde et des personnages ? En un mot, pourquoi aimons-nous tant les histoires ?. Tous supports confondus, les récits de fiction n ont jamais été aussi nombreux, et leur succès public transcende les barrières générationnelles et sociales. Cette force d'attraction du narratif, qu'il s'agisse de romans, de films ou de séries télévisées, est l'objet du présent essai. Elle ne sera pas envisagée d'un point de vue culturel - qu'est-ce qui fait qu'à telle époque et dans tel milieu on s'intéresse à tel type de fictions ? - mais sur un plan, risquons le mot, « anthropologique » : comment expliquer cette attirance universelle pour le récit ? Qu'y recherche-t-on et qu'y trouve-t-on ?.