* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Dégage les éléments proprement modernes du renouveau du problème de la connaissance chez Nicolas de Cues et en suit les déploiements tout le long de la Renaissance. Passe ensuite à la genèse du concept de nature et à la naissance de la science exacte. Consacre un dernier chapitre à Descartes, au cartésianisme et à Bayle.
« P A S S A G E S » . CASSIRER . LE PROBLÈME DE LA CONNAISSANCE DANS LA PHILOSOPHIE ET LA SCIENCE DES TEMPS MODERNES . 1. De Nicolas de Cues à Bayle . Le Problème de la connaissance constitue l'une des plus remarquables fresques historiques dressées par et pour la philosophie. Avec la Philosophie des formes symboliques qui (précédée par Substance et fonction lui sert de pendant et de cadre, c'est le grand oeuvre de Cassirer. Entre le premier volume, dont on trouve ici la première traduction française, et le dernier, la rédaction s'est étalée sur près de quarante ans, embrassant lessciences et la philosophie depuis la Renaissance jusqu'au xxe siècle. fComme l'écrit Massimo Ferrari dans sa Préface, il s'agit d'une « analyse théorique s'appuyant sur un matériau historique pour définir les étapes fondamentales qui ont marqué l'émancipation de la pensée moderne de toute forme de substantialisme, vers la conquête progressive du niveau transcendantal pur de la raison ».
Ce volume 1 s'efforce tout d'abord de dégager les éléments proprement modernes du renouveau du problème de la connaissance chez Nicolas de Cues et en suit les déploiements tout au long de la Renaissance, dans l'humanisme - chez Bovelles, Ficin, Pomponazzi ou encore Pico - puis dans le scepticisme - de Montaigne notamment. Passant ensuite à la genèse du concept de nature, Cassirer nous offre des développements devenus classiques non seulement sur Paracelse, Telesio, Campanella ou encore Patrizzi, mais aussi sur Bruno, Copernic, Vinci, Kepler et Galilée. Enfin, la dernière fresque de ce triptyque est entièrement consacrée à Descartes et au cartésianisme. Le dernier chapitre sur Bayle met un terme à ce mouvement et nous place à l'orée de la contemporanéité ouverte par le xviiie siècle, qui fait l'objet du volume II..