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Recueil de lettres écrites depuis le ghetto de Salonique, en attendant la déportation, par trois femmes à leurs fils, qui ont réussi à s'en échapper. Rédigées en français, elles constituent un témoignage décrivant le quotidien de ce qui a été l'un des ghettos les plus terribles et les moins connus de la Seconde Guerre mondiale.
« Mon cher enfant, je t'écris ces lignes avec les yeux remplis de larmes et le cœur glacé d'épouvante. » . Dès 1941, les persécutions de Juifs en Grèce vont conduire à une extermination de masse. Dans la ville de Salonique, qui abrite la communauté juive la plus large du pays, des ghettos sont créés : c'est de là, en attendant leur déportation à Auschwitz, que Sara Saltiel, Mathilde Barouh et Neama Cazes, les trois héroïnes de ce recueil de lettres, écrivent à leurs fils, qui ont réussi à s'échapper à Athènes. Ces lettres uniques sont rédigées en français, langue de correspondance des Saloniciens. Stoïques face à l'adversité malgré le désespoir le plus noir, les trois mères parviennent à conserver toute leur verve, parfois même leur sens de l'humour, mais surtout l'immense amour quelles portent à leurs fils. Ne m'oubliez pas réunit ces témoignages bouleversants qui décrivent le quotidien dans le ghetto de la « Jérusalem des Balkans ». Sur les 50 000 Juifs de Salonique, 45 000 sont morts en déportation. Aujourd'hui, alors que les derniers témoins de la Shoah disparaissent, ces voix résonnent avec une vibrante intensité.