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Regroupe la totalité des contributions de Vian pour le cinéma : articles, scénarios, synopsis, commentaires de films, etc. Ce passionné du septième art s'est intéressé à de nombreux genres : fantastique, vaudeville, comique, policier, etc.
Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc.) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager.. Cette œuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre.. On le savait passionné de cinéma, mais savait-on qu'il avait tant écrit pour le septième art ? Pour la première fois, ce volume regroupe la totalité des contributions de Boris Vian au cinéma : huit articles, trente et un scénarios ou synopsis et trois commentaires de films, dont un inédit. Ironiquement, le seul scénario qui fut réalisé est J'irai cracher sur vos tombes, dont la version "bidon" est enfin de nouveau disponible. Inventif comme à l'accoutumée, Vian nous propose des histoires fantastiques, vaudevillesques, comiques, pata-physiques, musicales, policières, morales ou satiriques, voire féministes. Parfois c'est un synopsis, d'autres fois un scénario complet avec découpage technique. Le scénariste se double d'un acteur qui a figuré dans une quinzaine de films, sans compter les bobines disparues ou saisies que nous ne désespérons pas de voir resurgir un jour.... Gilbert Pestureau Marc Lapprand.
