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Le point sur l'ensemble des solutions qui peuvent être mises en place en remplacement des pesticides pour les exploitations agricoles, mais aussi pour les jardins, les balcons et les terrasses en milieu urbain : stimulation des défenses naturelles des végétaux, produits peu nocifs, développement de plantes dépolluantes, symbiose avec des champignons, etc.
Le «Grenelle de l'environnement» a prévu de réduire de moitié l'utilisation de pesticides à l'horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé au sujet desquels les inquiétudes se confirment. Il est aussi tout à fait probable que la disparition des abeilles dans maintes régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins des «rurbains» ou dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies se dessinent, menées par l'agriculture et le jardinage bio, mais pas seulement. Au lieu de lutter contre les agents pathogènes par des produits dont le nom se termine en -cide, on préférera stimuler les défenses naturelles des végétaux, utiliser des composants peu ou pas nocifs, avoir recours à des plantes qui «dépolluent» les sols, voire ouvrir des voies absolument nouvelles et étonnantes.. Botaniste et fervent écologiste avant l'heure, Jean-Marie Pelt fait ici le point sur l'ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d'ores et déjà mises en oeuvre à travers le monde..