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Deux journalistes, l'une québécoise et l'autre française, dénoncent les réactions sexistes et misogynes qui ont suivi l'affaire DSK. Elles comparent les situations des femmes dans les deux pays, et montrent que, si au Québec les agressions sont sévèrement punies, les Françaises subissent encore un machisme archaïque sous couvert de séduction et les victimes n'osent souvent pas porter plainte.
Le «séisme» du 14 mai 2011, au Sofitel de New York, a permis de dévoiler une France étrangement tolérante à l'égard d'agressions sexuelles, qui, sous couvert de «présomption d'innocence», drapée dans son supposé affranchissement des moeurs, justifie sans vergogne des comportements indéfendables. Depuis ce jour, nous avons lu et entendu ce qui s'est dit et écrit dans notre pays : un ouragan de réactions sexistes, misogynes, de réactions de caste, de classe, dans un assourdissant silence des femmes. Où sont passées nos grandes voix humanistes et féministes ?. La France, terre des Lumières, a fait de la séduction et du libertinage un trait culturel qui lui interdit d'en voir la face obscure, comme si s'indigner du harcèlement sexuel relevait d'une contagion du puritanisme des Anglo-Saxons, considérés comme des sous-développés sexuels.. Le machisme à la française est un archaïsme que nous voulons dénoncer. Le silence est l'allié maudit de toutes les formes d'exploitation sexuelle, alors nous disons : Ne vous taisez plus !.