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Les Trois mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne sont beaucoup plus que des romans : ils constituent notre grande épopée, suite d'actions héroïques étonnantes qui blasonnent ce que l'on pourrait appeler la "mythologie française"...
Dans Le Vicomte de Bragelonne, l'anéantissement final des corps est la mise en gloire du cœur, et Duinas s'y surpasse dans une espèce de désespoir heureux, donnant en partage au lecteur sa joie et sa tristesse de créateur : «Pauvre Porthos ! il m'a semblé, je ne sais si c'est une illusion de mon cœur ou de mon orgueil, il m'a semblé que le jour où vous avez fait part à la France de son trépas, un voile de deuil s'est étendu sur Paris. On s'était figuré, n'est-ce pas, que nos quatre héros étaient immortels, et quand on a vu tomber le plus fort et peut-être le meilleur de tous, on a senti instinctivement que la mort n'entrerait pas pour si peu dans ce quadrille de géants, et que l'un au tombeau, les autres ne tarderaient pas à l'y suivre [...]. Le métier de romancier a certes bien ses plaisirs, ses joies, ses orgueils surtout, mais comme il a ses tristesses aussi, et une de ces tristesses-là, tristesse incompréhensible peut-être pour quelques-uns, mais réelle, mais profonde, mais infinie pour moi, c'est d'avoir donné le jour à un personnage, de l'avoir élevé, choyé, vu grandir, [...] et au jour venu de sentir l'implacable nécessité qui vient vous sommer de rendre à la terre, c'est-à-dire à l'oubli, ce doux rêve de votre imagination dont vous étiez habitué à être le compagnon, le conseiller, le père» (lettre d'A. Dumas à Perrée).. «C'est avec ces convictions et ces solidarités-là qu'on écrit des chefs-d'œuvre», concluait Dumas fils qui avait trouvé son père assis tristement, les yeux rouges encore du chagrin qu'il avait éprouvé à faire mourir son héros.. Claude Schopp.