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Atlas géopolitique traitant des relations internationales, des rapports de force entre pays. G. Chaliand, expert en géostratégie, montre comment l'ordre mondial a changé à l'aube du XXIe siècle et explique pourquoi, dans les vingt ans qui viennent, rien ne pourra arrêter l'hégémonie nord-américaine.
Il a fallu la crise diplomatique précédant la guerre d'Irak pour qu'apparaisse, de façon tranchée, l'unilatéralisme de l'administration Bush. Celui-ci étant une des conséquences de l'hégémonie née de la disparition de l'URSS, dont les «faucons du Pentagone», profitant du choc causé par le 11 septembre 2001, entendaient tirer tout le parti. Le remplacement du régime de Saddam Hussein, qui constituait le véritable but de la guerre, était l'amorce d'un grand «dessein» proclamé visant, après l'instauration de la démocratie en Irak, à la promouvoir, par effet d'exemple, au Moyen-Orient.
. Cet atlas dresse le constat du projet géopolitique en gestation de Washington et de ses répercussions régionales et mondiales. L'Europe, ou du moins une partie de celle-ci, a pu, une fois encore, constater son degré de désunion politique et prendre tardivement conscience que les conclusions qui s'imposaient après la chute de l'Union soviétique n'avaient pas été tirées.
. L'Atlas du Nouvel Ordre mondial s'adresse au public s'intéressant aux relations internationales et donne à voir les perceptions politiques et les visées des puissances régionales ainsi que des acteurs non étatiques d'un monde conflictuel en pleine mutation.
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