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Le mouvement fascisant Les droits de la terre, qui prône la survie de l'humanité par l'élimination plus ou moins naturelle de la surpopulation, a pris une ampleur internationale grâce aux catastrophes naturelles qui se sont multipliées. Armand Montrémy, totalement ruiné et mis à l'écart, n'a pourtant pas dit son dernier mot face aux politiciens et aux grands industriels attachés au mouvement.
Depuis le tremblement de terre qui a secoué Chastelnaud, autrefois paisible bourgade des Alpes, huit ans ont passé. Pourtant, les catastrophes climatiques, avec leur cortège de drames humains, se sont multipliées. Voilà que se propage jusque dans le coeur de Paris une forme de peste atypique... Jouant des peurs des populations et de l'incurie des politiques, le mouvement Les Droits de la terre prône la survie de notre planète par l'élimination plus ou moins naturelle du «surplus» d'êtres humains. À la solde de ce mouvement fascisant qui gagne tous les continents, on retrouve des gouvernements, mais aussi de riches industriels, parmi lesquels les pires ennemis d'Armand Montrémy.... Pour ce dernier, l'heure de la revanche sonne enfin. Huit ans plus tôt, on l'a vu affaibli, ruiné. Lâché par les siens, il errait sur la route au-dessus de sa ville natale. Depuis, on le croit mort. Tout le monde l'a oublié. C'est sans compter sur sa détermination à laver l'honneur de sa famille, le courage que lui donnent ses convictions humanistes, son espoir en l'amour d'une femme...
. Aux limites de la politique-fiction, une grande saga nourrie de secrets et de conflits, mais aussi de dépassement de soi, d'espoir et d'émotion.
. En couverture: © Peter Carsten / National Geographic / Getty Images.
