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Pour l'auteur, il n'y a pas de "petite fessée" sans risque d'escalade. S'opposant à la punition corporelle qui peut affecter l'équilibre de l'enfant, il invite à favoriser le développement de l'enfant en établissant avec lui une relation de confiance qui n'exclut pas la notion d'interdit. Face à la violence ordinaire à l'égard des enfants, il propose un texte officiel protecteur et européen.
Fessées, gifles, calottes, tapes ou bastonnades... Dans beaucoup de pays, les enquêtes les plus sérieuses montrent que plus de 80 % des enfants subissent encore des méthodes éducatives violentes.. Or, si étonnant que cela puisse paraître, aucun grand philosophe n'a tenu compte dans sa réflexion sur la nature humaine des conséquences de ce dressage violent infligé depuis des millénaires à la majorité des êtres humains au moment où leur cerveau est en formation.. Pire : dans les religions, dans les conceptions philosophiques, et aujourd'hui encore dans la psychanalyse, tout se passe comme si l'origine de la violence et de la cruauté humaines était dans la nature même des enfants. Pourtant, les recherches les plus récentes ont révélé chez lui des compétences - attachement, empathie, imitation - qui en font un être remarquablement doué pour la vie sociale.. La source de la violence et de la cruauté humaines réside-t-elle dans la nature des enfants, c'est-à-dire dans notre nature, ou dans la méthode qu'on a utilisée de tous temps pour les élever ?. C'est à cette question que répond Olivier Maurel, en s'appuyant sur les recherches d'Alice Miller et les plus récentes découvertes de la neurologie. Après la lecture de ce plaidoyer inédit, il sera difficile de continuer à appeler «éducation» le fait de frapper un enfant..