couverture

Maison de Matriona (La)

Soljénitsyne, Alexandre

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Résumé

Ignatitch, après 10 ans d'internement, retrouve chez Matriona, kolkhozienne à la retraite, l'esprit de la paysannerie russe dans sa générosité, son comportement superstitieux et son attachement au christianisme ancien. Le suivant met en scène le lieutenant Zotov, affecté à une gare de triage pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a dénoncé peut-être à tort un homme.

Quatrième de couverture

Deuxième livre du grand écrivain russe à paraître en Occident après Une journée d'Ivan Denissovitch, La Maison de Matriona, cet autre bref chef-d'oeuvre, est venu révéler en 1966 aux lecteurs français la face encore cachée du continent Soljenitsyne. On connaissait le dissident, farouche opposant au totalitarisme stalinien, on découvrait maintenant sa cause : l'amour de la terre russe, l'attachement viscéral aux racines les plus profondes de l'âme du grand pays. Et tout cela à travers la simple histoire de Matriona, cette femme «humble et juste» dans l'isba de laquelle le narrateur - un instituteur à peine sorti d'un camp, avec qui l'auteur semble se confondre - trouve le refuge auquel il aspirait : cette campagne, certes collectivisée, prolétarisée, on pourrait dire martyrisée, mais où l'esprit de la paysannerie survit encore. On a pu dire de ce livre qu'il avait été écrit pour l'éternité, et il est vrai que dans ces quelques pages la force évocatrice de l'auteur atteint une incomparable intensité. Et ce don pour l'universel qui l'a conduit au prix Nobel de littérature et au statut de plus grand écrivain russe du XXe siècle..