couverture

Moins que zéro

Ellis, Bret Easton

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Résumé

A Los Angeles, de jeunes gens de 18 ans à peine se retrouvent dans les lieux les plus chics de la ville. Ils méditent sur les dernières fringues à la mode, tout en s'informant des derniers plans dope. Pendant ce temps, les parents, éloignés des activités de leurs enfants, sont occupés et stressés par leur boulot, leur maîtresse ou leur psychiatre...

Quatrième de couverture

En 1985, le roman d'un jeune homme de vingt et un ans prenait la température de l'Amérique. Et prédisait, avec l'autorité et la lucidité exceptionnellement accordées à la jeunesse, que le climat allait se refroidir.. Le livre, vite acclamé pour être plus vite encore réduit à une célébration du vide, décrivait en réalité, avec ironie et compassion, la misère de la jeunesse dorée de Beverly Hills ou de Bel Air. Misère de la drogue devenue pharmaceutique, du sexe cadenassé par la pomographie, de l'argent fétichisé, du langage édulcoré surtout. Jamais la richesse n'avait été aussi pauvre.. Mais, indifférent au sort des particules pétrifiées, trop savant pour se soucier de l'avenir, assez élégant pour dissimuler ses inspirations, Bret Easton Ellis détournait déjà son regard de la religion cathodique pour le poser ailleurs : «[...] ils se retournaient pour lever les yeux vers l'écran monolithique sur lequel on balançait les images. Certains prononçaient les paroles de la chanson en cours. Mais je me concentrais sur ceux qui ne prononçaient pas les paroles ; sur ceux qui les avaient oubliées ; sur ceux qui ne les avaient peut-être jamais sues».. Impassible, Bret Easton Ellis invite à le lire ceux qui savent se taire, ceux qui savent oublier, ceux qui n'ont jamais cru devoir apprendre.. Pierre Guglielmina.