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En juillet 1976, Gary Gilmore attaque une station-service et un motel pour quelques dollars dans la caisse, et abat deux hommes. Il est arrêté, jugé, et condamné à la peine de mort. Il refuse tout recours en grâce et se bat même pour son exécution. Un antihéros immortalisé par Norman Mailer qui décrit aussi une Amérique que l'on voit rarement : celle des gens pauvres et déshérités de l'Ouest.
Le chant du bourreau . À trente-cinq ans. Gary Gilmore, issu d'une famille de mormons, a passé plus de temps en prison qu'en liberté. En juillet 1976, alors qu'il est en conditionnelle, il attaque une station-service et un motel pour quelques dollars dans la caisse et abat deux hommes. Arrêté, il est condamné à mort. Après son procès, il pourrait faire appel pour que sa peine soit commuée en prison à vie, mais il refuse tout recours en grâce. Il va même plus loin en se battant pour hâter son exécution, qui aura lieu le 17 janvier 1977, au pénitencier de l'Utah. En refusant l'appel, il a choisi la gloire.. Comme le reste de l'Amérique, que fascinent les antihéros du gabarit de Gilmore, Norman Mailer se passionne pour son histoire à la fois banale et extraordinaire et l'immortalise dans ce qui restera l'un des chefs-d'oeuvre du « nouveau journalisme ». Le Chant du bourreau lui vaudra de recevoir le prix Pulitzer.. « Le chef-d'oeuvre absolu de Norman Mailer. »
François Busnel, L'Express Livres .