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Un récit autobiographique qui est aussi l'histoire d'une génération d'Italiens, ceux qui eurent vingt ans en 1939, luttèrent contre le fascisme avec les partisans et connurent la déportation.
Réchappé de la barbarie nazie, hanté par l'incommunicabilité de l'expérience des camps, Primo Levi a marqué la littérature d'une empreinte très particulière. Si c'est un homme, parn en 1947, puis La Trêve en 1963, qui comptent parmi ses œuvres majeures, témoignent avec une effrayante sobriété de cette indicible épreuve.. Le système périodique se singularise du reste de son œuvre. Il s'agit ici, à première vue, de l'autobiographie d'un chimiste. Chaque chapitre est placé sous le signe d'un élément - azote, carbone, plomb, nickel... -, comme autant de rencontres avec la matière, mère ou ennemie. Mais ces brèves histoires d'un métier, qui fut celui de Primo Levi, et «qui n'est somme toute qu'un cas particulier du métier de vivre», sont aussi les souvenirs d'une génération et les étapes d'une jeunesse : les années d'études turinoises, la guerre, la résistance au fascisme, la déportation, le difficile retour à la vie.. Le système périodique fait apparaître ce qui caractérise la démarche de Primo Levi et lui donne toute sa force : derrière une écriture sobre et un jugement moral serein, l'impérieux et obsédant besoin de porter témoignage en faveur de la raison et de la dignité humaines.. «La synthèse quasiment unique de détachement analytique, de compassion humaine et de référence permanente à une hiérarchie absolue de valeurs morales fait de l'œuvre de Primo Levi un exemple de rigoureuse lucidité.». Jorge Semprun.