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Alternant exemples, anecdotes, citations et analyses, A. Comte-Sponville démontre que le capitalisme est, par nature, amoral. L'entreprise n'a pas vocation à distribuer de l'affection, de l'amour ou tout autre sentiment, elle n'a que des objectifs et un bilan à défendre.
Le capitalisme est-il moral ? Nul ne peut se soustraire à la question puisque aucun d'entre nous n'échappe ni à la morale ni au capitalisme.
Par son travail, son épargne et sa consommation, chacun participe à un système économique que les uns justifient et que d'autres condamnent au nom de concepts éthiques. Deux démarches intellectuelles que le philosophe André Comte-Sponville passe au crible de l'analyse lucide.
Une grille de lecture étonnamment claire, qui débouche sur un appel à la responsabilité.