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Le témoignage d'une femme, C. Paysan, qui se lance dans l'écriture pour surmonter ses angoisses et sortir de la solitude. Elle qualifie l'écriture de prière parallèle, celle qui relie les hommes et lui permet de dévoiler son identité profonde.
Loin de toute prétention littéraire, dès l'enfance, une femme se lance dans l'écriture, épouse la folie des mots. Pour mieux sortir de la solitude, surmonter l'angoisse, elle trace des signes sur la page blanche et traduit ainsi les couleurs d'une existence.. «Trente-cinq ans d'écriture déjà. De parcours du combattant en connivence avec quelques-uns. De balisage obstiné le long des gouffres. Trente-cinq ans de prière parallèle qui perdure. De réconciliation avec l'aventure terrestre dans l'attente du passage de la maison du corps dans celle du Père.». Telle est, pour Catherine Paysan, le vrai sens de la prière parallèle, cette écriture qui jette un pont fragile entre les hommes et parle en creux d'un Autre, toujours inconnaissable.
. À travers une oeuvre qui allie le roman et la poésie, Catherine Paysan est aujourd'hui reconnue comme l'un des plus grands écrivains français contemporains. Grand Prix de la Société des gens de lettres pour l'ensemble de ses ouvrages, Prix des librairies et Prix des écrivains de l'Ouest, Goncourt de la nouvelle pour Les Désarmés (Albin Michel, 2000), elle a aussi publié aux éditions Albin Michel La Route vers la fiancée (1992), Le Passage du S.S. (1997), et La Colline d'en face (2002)..
