* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
L'homoparentalité est un thème de société convoité par les politiques qui cherchent à se concilier des voix alors que les réflexions de ceux qui émettent des réserves, les psychanalystes notamment, sont rarement relayées par les médias, selon cet auteur, lui-même psychologue clinicien. Pour lui, il faut se soucier des conséquences à long terme du déni de la dimension hétérosexuelle de la parenté.
Homoparenté . Le débat actuel sur l'homoparentalité met l'accent sur les aspects éducatifs et affectifs de cette question. Or nul ne doute ni des capacités pédagogiques ni de l'amour que des homosexuels sont à même de mettre au service d'enfants dont ils auraient la charge. Mais, explique Jean-Pierre Winter, psychanalyste, élever un enfant ne suffit pas à l'inscrire dans une filiation.. Dire, à l'avenir, qu'un enfant est né d'un parent A et d'un parent B, et non plus d'un père et d'une mère, reviendra à le déposséder, volontairement et a priori, d'une moitié de sa filiation. Il ne s'agira plus, dès lors, d'homoparentalité mais d'homoparenté. Si la loi devait cautionner de tels arrangements généalogiques, les structures de la parenté s'en trouveraient modifiées pour tous.. Un psychanalyste est trop averti des souffrances et de l'angoisse que rencontrent ceux qui ont été confrontés à de tels manques de père ou de mère pour ne pas se soucier des conséquences logiques, à long terme, du déni de la dimension hétérosexuelle de la parenté.. C'est pourquoi il paraît plus urgent d'y penser que de légiférer..