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Une nuit d'hiver, l'hôtel Hilton de Montréal s'enflamme alors que des écrivains français sont venus y loger à l'occasion du Salon du livre. François Bon est parmi ceux-là et relate cet incendie comme une allégorie de la ville et la ville comme une allégorie du monde. Il décrit l'évacuation en catastrophe, les coulisses de l'hôtel, les rencontres avec des écrivains tels M. Levy, O. et J. Rolin.
Le 22 novembre 2008, en pleine nuit, alerte incendie au Hilton Montréal. Quinze étages plus bas, sur trois niveaux souterrains, le Salon du livre. Les écrivains logés là, les footballeurs professionnels de la Gray Cup sont parmi les 800 personnes évacuées dans les couloirs du métro, une patinoire vide et le Tim Hortons, le bar de la gare centrale. Soudain la ville et ses buildings vus à l'envers, depuis les coulisses. Et tous ces livres dans le sous-sol vide. Construire les quatre heures d'un récit qui se tiendrait au plus près des quatre heures à errer dans la nuit, de 1 h 50 à 5 h 50 exactement, entre rencontres réelles ou rêvées, et l'idée renversée de la ville. Un incendie dans le livre ?. Après Daewoo (2004), voici le grand retour de François Bon au roman..