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Les juristes attirent l'attention sur le sort des enfants sans état civil, non reconnus par l'administration de leur pays et victimes de divers sévices : enfants soldats, esclaves, travailleurs forcés, objets sexuels, etc. Ils militent pour la généralisation réelle de l'état civil en s'appuyant sur des études de cas du monde entier et sur des arguments politiques, sociaux ou économiques.
Les enfants fantômes . Ils sont des centaines de millions de par le monde - en Afrique, en Asie, mais aussi en Europe. Privés d'un des droits de l'homme les plus fondamentaux, celui d'avoir une identité reconnue, ils n'existent tout simplement pas pour les administrations de leurs pays. N'ayant pas été enregistrés à la naissance - parce que c'était trop compliqué, trop cher, parce qu'ils étaient loin de tout ou pris dans des conflits de frontières ou d'ethnies - ces « enfants fantômes » n'ont aucun avenir et sont la proie des trafics et des abus les plus sordides.. Mais des femmes et des hommes se battent pour faire cesser ce scandale, et des solutions existent, qui sont parfois très simples à mettre en oeuvre. Laurent Dejoie et Abdoulaye Harissou, de l'Association du notariat francophone, sont engagés dans la promotion de l'état civil dans les pays en développement. Ils décrivent cette mobilisation pour que les enfants du monde aient droit à une identité. Un combat porté par une campagne de l'Unicef, et soutenu par Robert Badinter, qui en dit toute l'urgence dans sa préface..