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Les chroniques de dix ans de vie en Hongrie, depuis l'Anschluss jusqu'à l'exil de l'écrivain en 1948. La société hongroise de l'époque y est dépeinte et analysée, le long d'un questionnement sur l'évolution du pays, sa collaboration avec l'Allemagne nazie et l'occupation soviétique.
Ce que j'ai voulu taire . « J'ai voulu me taire. Parfois ce n'est pas la réponse la moins dangereuse. Rien n'irrite autant l'autorité qu'un silence qui la nie. » . Longtemps présumé perdu avant d'être retrouvé et de paraître en 2013 à Budapest, Ce que j'ai voulu taire constitue le dernier volet inédit des Confessions d'un bourgeois. Le récit se construit autour de deux dates : le 12 mars 1938, lorsque l'Allemagne nazie annexe l'Autriche, et le 31 août 1948, lorsque l'écrivain et sa famille quittent la Hongrie, désormais pays satellite de l'U.R.S.S.. Mêlant confession intime et analyse historique, Márai évoque cette période cruciale de la Hongrie, auscultant une société tiraillée entre désir d'indépendance et rêve de grandeur nationale qui va finir par servir l'Allemagne nazie. Véritable réquisitoire contre le fascisme et la barbarie, le récit révèle un humaniste engagé, un homme conscient qui aspire à une autre voie que celle de l'État totalitaire dans laquelle le pays va s'engouffrer.. D'une grande honnêteté intellectuelle, Ce que j'ai voulu taire est le témoignage exceptionnel d'un des plus grands auteurs du XXe siècle, contraint de quitter un pays qui a nourri son oeuvre. Il éclaire aussi, par une réflexion résolument moderne, les paradoxes de la Hongrie et de l'Europe d'aujourd'hui..